Le Compte Personnel de Formation (CPF) est un précieux sésame pour se former tout au long de sa vie professionnelle. Mais que faire quand la formation visée n’est pas éligible au CPF ?
Pas de panique, il existe de nombreuses autres solutions de financement pour concrétiser votre projet : plan de développement des compétences, projet de transition professionnelle, aides de France Travail, bourses régionales, aides sectorielles des OPCO, dispositifs spécifiques pour les indépendants… Cet article passe en revue les principales pistes à explorer et vous donne des conseils pratiques pour optimiser vos chances d’obtenir un financement. Avec un peu de méthode et de persévérance, vous trouverez à coup sûr la bonne formule pour financer votre formation !
Ce qu’il faut retenir
Si votre formation n’est pas éligible au CPF, d’autres solutions de financement existent :
- Le plan de développement des compétences de votre entreprise
- Le projet de transition professionnelle (PTP) pour changer de métier
- Les aides de France Travail si vous êtes demandeur d’emploi
- Les bourses et subventions proposées par votre région
- Les aides sectorielles de votre Opérateur de Compétences (OPCO)
- Des dispositifs spécifiques si vous êtes travailleur indépendant (FAFCEA, ADIE, caisses de retraite…)
Le plan de développement des compétences de l’entreprise
Le plan de développement des compétences est un outil à l’initiative de l’employeur. Il recense les actions de formation mises en place pour les salariés de l’entreprise.
Définition et objectifs du plan de développement des compétences
Depuis 2019, le plan de développement des compétences remplace le plan de formation. Il permet à l’employeur de programmer des actions pour :
- Assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail
- Veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi
- Proposer des formations qui participent au développement des compétences
L’élaboration du plan de développement des compétences est obligatoire dans les entreprises d’au moins 50 salariés. Dans les autres, sa mise en œuvre est facultative.
Les formations éligibles au plan de développement des compétences
Le plan de développement des compétences peut inclure différents types d’actions :
- Actions de formation obligatoires (sécurité, réglementation…)
- Formations non obligatoires pour développer les compétences
- Bilans de compétences et VAE
- Actions de lutte contre l’illettrisme
- Autres actions (tutorat, mise en situation, parrainage…)
Les actions peuvent être réalisées en présentiel, à distance ou en situation de travail (FEST). Elles constituent du temps de travail effectif et donnent lieu au maintien de la rémunération.
Les démarches à effectuer pour bénéficier du plan de développement des compétences
Du côté de l’employeur, le plan est élaboré après consultation des représentants du personnel (CSE). Il doit notamment informer le CSE sur :
- Les orientations de la formation dans l’entreprise;
- Le bilan des actions de l’année précédente et de l’année en cours;
- Les conditions de mise en œuvre des contrats d’alternance;
- Le bilan du CPF…
Du côté du salarié, le départ en formation dans le cadre du plan s’impose à lui. Il ne peut pas le refuser, sauf exceptions (bilan de compétences, VAE, formation hors temps de travail).
Le salarié peut aussi demander à bénéficier d’une formation du plan. L’employeur est libre d’accepter ou non.
En résumé, le plan de développement des compétences est un levier RH précieux. Il permet aux entreprises d’anticiper leurs besoins et d’investir efficacement dans les compétences.
Pour les salariés, c’est l’occasion de monter en compétences et de sécuriser leur parcours professionnel. Même si le plan est à l’initiative de l’employeur, le salarié a tout intérêt à s’impliquer dans son élaboration !
Le projet de transition professionnelle (PTP)
Le PTP est un dispositif qui permet aux salariés de changer de métier ou de profession. Il finance des formations certifiantes en vue d’une reconversion, même sans accord de l’employeur.
Présentation du dispositif PTP et de ses avantages
Le PTP remplace le Congé Individuel de Formation (CIF) depuis le 1er janvier 2019. Il est accessible aux salariés en CDI et en CDD via un congé spécifique.
Les avantages du PTP sont nombreux :
- Possibilité de changer de métier ou de profession
- Prise en charge des frais pédagogiques et de la rémunération pendant la formation
- Maintien du contrat de travail et de la protection sociale
- Accompagnement personnalisé par un Conseiller en Évolution Professionnelle (CEP)
- Accès facilité à une certification professionnelle reconnue (diplôme, titre, CQP)
Le PTP est donc une opportunité unique d’évoluer professionnellement, même sans l’accord de son employeur.
Les critères d’éligibilité au PTP
Pour bénéficier d’un PTP, il faut remplir certaines conditions :
- Être salarié en CDI ou en CDD (sous conditions)
- Justifier d’une ancienneté minimale (variable selon le contrat)
- Avoir un projet de reconversion nécessitant une formation certifiante
- Ne pas avoir bénéficié d’un PTP dans les 12 derniers mois
- Déposer un dossier de demande auprès de la Commission paritaire interprofessionnelle (CPIR)
L’acceptation du dossier PTP dépend de la cohérence et de la pertinence du projet. Un accompagnement par le CEP est fortement recommandé pour maximiser ses chances.
Les étapes pour monter un dossier de demande de PTP
Monter un dossier de PTP se fait en plusieurs étapes :
- Définir son projet professionnel avec l’aide du CEP
- Identifier la formation certifiante nécessaire pour réaliser son projet
- Demander un devis et un programme à l’organisme de formation choisi
- Constituer le dossier PTP avec les pièces justificatives (bulletin de salaire, certificat de travail, devis, programme…)
- Déposer le dossier complet auprès de la CPIR au moins 120 jours avant le début de la formation
- Attendre la réponse de la CPIR (instruction dans les 2 mois suivant le dépôt)
- Si accord, signer la convention PTP avec la CPIR et informer son employeur du départ en formation
Une fois le dossier accepté, le salarié peut démarrer sa formation PTP sereinement. Il percevra une rémunération minimale et reviendra dans son entreprise à l’issue.
En résumé, le PTP est un dispositif précieux pour sécuriser un projet de reconversion professionnelle. Avec un accompagnement sur-mesure et un financement dédié, il permet de changer de cap en toute sérénité. Alors n’attendez plus pour monter votre dossier PTP et révéler votre potentiel !
Les aides de France Travail pour les demandeurs d’emploi
France Travail, le nouveau nom de Pôle Emploi depuis 2023, propose plusieurs aides pour financer la formation des demandeurs d’emploi. Un soutien précieux pour favoriser le retour à l’emploi.
Les différents types d’aides proposées par France Travail
France Travail finance différents types d’aides pour la formation des demandeurs d’emploi :
- L’Aide Individuelle à la Formation (AIF) pour les formations courtes (moins de 600h)
- L’Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) pour former un candidat avant son embauche
- La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) pour adapter les compétences aux besoins de l’entreprise
- L‘Aide à la Mobilité pour financer les frais de déplacement, d’hébergement ou de repas liés à la formation
- La Rémunération de Fin de Formation (RFF) pour les demandeurs d’emploi en fin de droits.
Ces aides permettent de financer tout ou partie des coûts pédagogiques, de la rémunération et/ou des frais annexes. Elles sont attribuées au cas par cas selon la situation du demandeur d’emploi et le type de formation visé.
Les conditions d’attribution des aides de France Travail
Pour bénéficier des aides de France Travail, il faut remplir certaines conditions :
- Être inscrit comme demandeur d’emploi auprès de France Travail
- Avoir un projet de formation validé par un conseiller France Travail
- Suivre une formation éligible aux aides (formations qualifiantes, certifiantes, professionnalisantes…)
- Faire une demande d’aide avant l’entrée en formation
- Fournir les justificatifs demandés (devis, programme de formation, attestation d’inscription…)
Les critères d’attribution varient selon le type d’aide sollicité. Par exemple, pour l’AIF, il faut être inscrit depuis au moins 6 mois et ne pas avoir déjà bénéficié de cette aide dans les 3 ans.
Le montant et la durée des aides dépendent aussi de la situation individuelle (âge, niveau de qualification, ancienneté d’inscription…) et des caractéristiques de la formation (durée, coût…).
Les démarches à suivre pour bénéficier des aides de France Travail
Pour faire une demande d’aide à la formation, le demandeur d’emploi doit :
- Définir son projet de formation avec l’appui de son conseiller France Travail
- Trouver une formation adaptée à son projet et éligible aux aides
- Faire une demande d’aide auprès de France Travail avant l’entrée en formation
- Fournir les pièces justificatives exigées
- Attendre la notification d’attribution ou de refus de l’aide
- En cas d’accord, suivre la formation avec assiduité jusqu’à son terme
- En cas de refus, étudier d’autres possibilités de financement avec son conseiller
Le conseiller France Travail est l’interlocuteur privilégié pour toutes les questions sur les aides. Il accompagne le demandeur d’emploi à chaque étape, de la construction du projet au suivi de la formation.
Il est recommandé d‘anticiper les démarches car les délais de traitement des demandes peuvent être longs. Mieux vaut s’y prendre au moins 1 mois avant le début de la formation visée.
En résumé, France Travail propose des aides précieuses pour soutenir la formation des demandeurs d’emploi. Des opportunités à saisir pour renforcer ses compétences et retrouver plus vite un emploi. Le conseiller France Travail est là pour guider les bénéficiaires dans leurs démarches et les aider à concrétiser leur projet professionnel.
Les bourses et subventions des régions
Les régions proposent de nombreuses aides pour financer la formation professionnelle. Des opportunités à saisir si votre projet n’est pas couvert par le CPF.
Les principaux programmes régionaux de formation
Chaque région définit sa propre politique de formation professionnelle. Elle met en place des programmes spécifiques pour répondre aux besoins de son territoire.
Parmi les dispositifs les plus courants, on trouve :
- Les chèques formation pour les demandeurs d’emploi et les salariés précaires
- Les bourses régionales pour les jeunes en poursuite d’études ou en insertion
- Les subventions pour les créateurs et repreneurs d’entreprise
- Les cofinancements pour les formations en alternance (apprentissage, contrat pro)
- Les aides à la mobilité pour suivre une formation hors de sa région.
Ces programmes varient d’une région à l’autre. Il est important de se renseigner auprès de sa région pour connaître les aides existantes.
Les critères d’éligibilité aux bourses et subventions des régions
Les aides régionales s’adressent en priorité à certains publics :
- Les demandeurs d’emploi, notamment les jeunes et les chômeurs de longue durée
- Les salariés en situation de précarité (CDD, intérim, temps partiel subi)
- Les personnes en reconversion professionnelle
- Les créateurs et repreneurs d’entreprise.
Pour en bénéficier, il faut généralement :
- Résider dans la région;
- Avoir un projet de formation en lien avec les métiers en tension;
- Choisir une formation agréée par la région;
- Respecter les plafonds de ressources fixés pour chaque dispositif.
Les critères varient selon les régions et les programmes. Un même projet peut ainsi être éligible dans une région et pas dans une autre.
Les démarches pour candidater aux aides régionales
Pour faire une demande de bourse ou de subvention, il faut :
- Se renseigner sur les aides proposées par sa région (site web, numéro vert…)
- Vérifier son éligibilité aux dispositifs qui semblent pertinents
- Prendre contact avec l’organisme chargé d’instruire les demandes (région, Pôle emploi…)
- Constituer son dossier de candidature avec les pièces demandées
- Déposer son dossier dans les délais impartis
- Attendre la notification d’attribution ou de refus
- Si accord, suivre les modalités de versement de l’aide (en une ou plusieurs fois)
Attention, les procédures peuvent être complexes et les délais parfois longs. Mieux vaut anticiper sa demande plusieurs mois avant le début de la formation visée.
Il est aussi recommandé de se faire accompagner par un conseiller (France Travail, mission locale, OPCO…). Il pourra aider à identifier les aides pertinentes et à monter un dossier solide.
En résumé, les régions proposent une multitude d’aides pour financer sa formation. Des coups de pouce bienvenus quand le CPF ne suffit pas. L’important est de bien se renseigner en amont et de s’armer de patience. Avec un projet bien ficelé, vous mettez toutes les chances de votre côté pour décrocher une bourse !
Les aides sectorielles et les OPCO
Les Opérateurs de Compétences (OPCO) proposent des financements complémentaires pour la formation professionnelle. Des aides précieuses pour les entreprises et les salariés de chaque branche.
Le rôle des OPCO dans le financement de la formation
Les OPCO sont des organismes agréés par l’État pour collecter et gérer les contributions formation des entreprises. Ils ont aussi pour mission de financer l’apprentissage et d’aider les branches à construire leurs certifications professionnelles.
Chaque OPCO couvre un ou plusieurs secteurs d’activité. Il existe 11 OPCO depuis le 1er avril 2019 :
- AKTO (services à forte intensité de main-d’œuvre)
- ATLAS (services financiers et conseil)
- AFDAS (culture, industries créatives, médias, communication, loisirs, sport)
- CONSTRUCTYS (construction)
- OCAPIAT (agriculture, pêche, agroalimentaire)
- OPCO 2i (industrie)
- OPCO Entreprises de Proximité (artisanat, professions libérales, services de proximité)
- OPCO MOBILITÉS (transports et services)
- OPCOMMERCE (commerce)
- OPCO Santé (hospitalisation, santé, médico-social)
- UNIFORMATION (cohésion sociale)
Les OPCO disposent de fonds mutualisés pour financer des actions de formation au bénéfice des entreprises adhérentes. Ils peuvent notamment prendre en charge :
- Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation
- Le plan de développement des compétences des entreprises de moins de 50 salariés
- Les reconversions ou promotions par alternance (Pro-A)
- Le CPF de transition professionnelle
- Des actions collectives répondant aux besoins spécifiques de la branche
Les principales aides proposées par secteur d’activité
Chaque OPCO définit ses propres critères et priorités de financement, en fonction des besoins en compétences identifiés par la branche. Quelques exemples d’aides sectorielles :
OPCO | Exemples d’aides proposées |
---|---|
AKTO | Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC), accompagnement RH des TPE/PME |
ATLAS | Cofinancement de la Pro-A, aide au départ en formation des dirigeants non salariés |
AFDAS | Aide à l’embauche d’alternants, aide à la formation des intermittents du spectacle |
CONSTRUCTYS | Financement de formations métiers et certifiantes, prise en charge de frais annexes |
OCAPIAT | Développement de l’apprentissage, aide à la transmission des savoirs |
Ces aides varient en fonction de la taille des entreprises, des publics visés (salariés, demandeurs d’emploi…) et des types de formation. Elles peuvent prendre différentes formes : prise en charge des coûts pédagogiques, rémunération des stagiaires, aide au remplacement, etc.
Les démarches à effectuer auprès de son OPCO pour obtenir un financement
Pour bénéficier d’une aide de son OPCO, l’entreprise doit :
- Identifier son OPCO de rattachement via le site opcosante.fr
- Consulter les critères de prise en charge sur le site web de son OPCO
- Sélectionner une formation éligible aux financements de l’OPCO
- Monter un dossier de demande de prise en charge
- Adresser sa demande à l’OPCO avant le début de la formation
- Fournir les pièces justificatives demandées (programme, devis, bulletin de salaire…)
- Attendre l’accord de prise en charge de l’OPCO
Le salarié peut aussi se renseigner directement auprès de son OPCO pour connaître les financements auxquels il peut prétendre. C’est particulièrement utile pour les projets individuels (CPF de transition, VAE…).
Dans tous les cas, mieux vaut anticiper ses démarches car les délais de traitement peuvent être longs. L’idéal est de déposer sa demande 1 à 2 mois avant le début de la formation.
En résumé, les OPCO apportent un soutien précieux aux entreprises et aux salariés pour développer leurs compétences. Leurs aides viennent utilement compléter les financements du CPF. Alors n’hésitez pas à vous rapprocher de votre OPCO pour connaître les opportunités propres à votre branche !
Les dispositifs spécifiques pour les travailleurs indépendants
Les travailleurs indépendants ont aussi accès à des financements dédiés pour se former. Tour d’horizon des principales aides disponibles.
Les aides du Fonds d’Assurance Formation des Travailleurs Non Salariés (FAFCEA)
Le FAFCEA est l’organisme collecteur des contributions formation des travailleurs indépendants. Il finance des actions de formation pour les chefs d’entreprise artisanale, leur conjoint collaborateur et leurs auxiliaires familiaux.
Les formations éligibles aux aides du FAFCEA sont variées :
- Gestion et développement d’entreprise
- Techniques métiers et cœur de métier
- informatique, bureautique, Internet
- Langues étrangères
- Développement durable…
Le FAFCEA prend en charge de 50 à 100% des coûts pédagogiques, dans la limite d’un plafond annuel. Les frais annexes (transport, hébergement, restauration) restent à la charge du stagiaire.
Pour bénéficier des aides du FAFCEA, il faut :
- Choisir une formation agréée par le FAFCEA
- Faire une demande de prise en charge avant le début de la formation
- Suivre assidûment la formation jusqu’à son terme
- Envoyer les pièces justificatives au FAFCEA pour remboursement
Les subventions de l’ADIE pour les créateurs d’entreprise
L’Association pour le Droit à l’Initiative Économique (ADIE) soutient les micro-entrepreneurs, en particulier ceux n’ayant pas accès au crédit bancaire. Elle propose des microcrédits pour financer le démarrage ou le développement d’activité.
L’ADIE finance aussi des formations courtes pour les créateurs d’entreprise :
- Élaboration du projet de création et business plan
- Démarches administratives et juridiques
- Stratégie commerciale et communication
- Bases de la gestion et de la comptabilité
- Numérique et outils informatiques…
Ces formations sont gratuites pour les bénéficiaires d’un microcrédit ADIE. Elles sont dispensées en individuel ou en petit groupe, en présentiel ou à distance.
Pour en bénéficier, il faut prendre contact avec son conseiller ADIE. Après un diagnostic du projet, il orientera le créateur vers les formations adaptées.
Les bourses des caisses de retraite des indépendants
Certaines caisses de retraite complémentaire des indépendants proposent des bourses pour financer des formations :
- La CIPAV (Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d’Assurance Vieillesse) pour les professions libérales
- La CARPIMKO (Caisse Autonome de Retraite et de Prévoyance des Infirmiers, Masseurs-Kinésithérapeutes, Pédicures-Podologues, Orthophonistes et Orthoptistes) pour les praticiens médicaux
- Le FIF-PL (Fonds Interprofessionnel de Formation des Professionnels Libéraux) pour les autres professions libérales
Ces bourses couvrent tout ou partie des frais pédagogiques et des frais annexes. Elles sont attribuées sous conditions (ancienneté d’affiliation, plafonds de prise en charge…) et sur demande préalable.
Il faut se renseigner directement auprès de sa caisse de retraite pour connaître les modalités précises. Les démarches se font généralement en ligne, via l’espace personnel de l’assuré.
En résumé, les travailleurs indépendants ne sont pas oubliés en matière de financement de la formation. Des aides existent pour soutenir leur montée en compétences, que ce soit via le FAFCEA, l’ADIE ou les caisses de retraite. De quoi se former sereinement pour développer son activité !
Conseils pratiques pour optimiser ses chances d’obtenir un financement
Avez-vous identifié une aide pour financer votre formation ? Il existe des astuces pour mettre toutes les chances de votre côté.
Les éléments clés d’un dossier de demande de financement
Un dossier de demande de financement doit être complet et convaincant. Il comprend généralement les pièces suivantes :
- Le formulaire de demande dûment rempli
- Une lettre de motivation expliquant votre projet
- Un CV actualisé
- Le programme détaillé de la formation visée
- Un devis ou une facture proforma de l’organisme de formation
- Une attestation d’inscription ou de pré-inscription à la formation
- Tout autre document spécifique demandé par le financeur
Soyez vigilant sur la qualité et la cohérence des pièces fournies. Relisez-vous avant d’envoyer votre dossier et n’hésitez pas à le faire relire par un tiers.
Respectez scrupuleusement les délais de dépôt indiqués par le financeur. Un dossier hors délai est rarement examiné.
Les astuces pour rédiger une lettre de motivation percutante
La lettre de motivation est une pièce maîtresse du dossier. Elle doit convaincre le financeur de la pertinence de votre projet. Voici quelques conseils pour la rédiger :
- Soyez concis : 1 à 2 pages suffisent
- Soignez votre introduction pour accrocher l’attention du lecteur
- Mettez en avant votre motivation et les bénéfices attendus de la formation
- Montrez que vous avez bien cerné les prérequis et le contenu de la formation
- Faites le lien avec votre projet professionnel à court et moyen terme
- Expliquez pourquoi vous avez besoin d’un financement
- Adoptez un ton positif et confiant, sans être prétentieux
- Personnalisez votre lettre en l’adaptant au financeur visé
- Relisez-vous pour éviter les fautes et les maladresses
Une lettre de motivation bien tournée augmente significativement vos chances d’obtenir un financement. N’hésitez pas à vous faire aider si vous n’êtes pas à l’aise avec l’exercice.
L’importance de la cohérence entre le projet de formation et le projet professionnel
Pour emporter l’adhésion du financeur, votre projet de formation doit être en cohérence avec votre projet professionnel. Quelques points de vigilance :
- Choisissez une formation en lien direct avec votre métier actuel ou visé
- Privilégiez une formation certifiante et/ou qualifiante pour plus de crédibilité
- Vérifiez que la formation choisie débouche sur des emplois porteurs
- Montrez comment la formation s’intègre dans votre parcours professionnel
- Soyez réaliste sur vos possibilités d’évolution post-formation
- Renseignez-vous sur le taux d’insertion de l’organisme de formation
Plus votre projet sera cohérent et réfléchi, plus vous aurez de chances de convaincre le financeur. Un projet “bâti de bric et de broc” risque d’être rejeté.
Vous pouvez aussi valoriser votre projet en montrant son impact positif pour votre employeur ou pour la société en général. Par exemple, mettez en avant les compétences que vous allez développer et qui bénéficieront à votre entreprise.
En résumé, pour optimiser vos chances d’obtenir un financement, soignez la qualité de votre dossier, travaillez votre lettre de motivation et assurez-vous de la cohérence de votre projet. Des efforts payants pour concrétiser votre projet de formation !
Pour aller plus loin
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👉 Peut-on faire n’importe quelle formation avec le CPF ?
👉 Comment utiliser son CPF ?
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👉 Quelles sont les formations prises en charge par le CPF ?
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👉 Comment fonctionne le compte personnel de formation (CPF) ?
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