Dans un contexte où la formation professionnelle est devenue un enjeu majeur pour l’adaptation des compétences aux évolutions du marché du travail, les certifications s’imposent comme des outils incontournables pour les centres de formation.
En effet, les certifications permettent d’attester des compétences acquises par les apprenants, de valoriser la qualité des formations dispensées et de répondre aux besoins des entreprises en matière de qualification et d’employabilité.
Face à la diversité des certifications existantes, il peut être difficile pour un centre de formation de s’y retrouver et de faire les bons choix. C’est pourquoi nous vous proposons dans cet article un panorama complet des différents types de certifications disponibles.
Ce qu’il faut retenir
- Les principaux types de certifications sont les certifications professionnelles, les diplômes d’État et les certifications sectorielles.
- Pour choisir la certification la plus adaptée à son offre de formation, il faut lister et comparer les certifications existantes dans son secteur d’activité, évaluer les avantages et le coût de chaque certification.
Les certifications professionnelles
Les certifications professionnelles attestent de la maîtrise de compétences nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité professionnelle.
Plus de 18 000 certifications professionnelles sont enregistrées au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles)
Caractéristiques principales des certifications professionnelles
Les certifications professionnelles présentent plusieurs caractéristiques clés :
- Elles sont délivrées par des organismes certificateurs reconnus (ministères, branches professionnelles, organismes de formation).
- Elles s’appuient sur des référentiels de compétences élaborés avec les professionnels du secteur.
- Elles sont évaluées par des jurys composés de professionnels et d’experts du métier.
- Elles sont inscrites au RNCP, garantissant leur valeur sur le marché du travail.
D’après une étude de la DARES, 70% des titulaires d’une certification professionnelle trouvent un emploi dans les 6 mois suivant l’obtention de leur certification.
Exemples de certifications professionnelles connues
Parmi les certifications professionnelles les plus répandues, on peut citer :
- Titre professionnel : certification délivrée par le Ministère du Travail, sanctionnant un ensemble de compétences professionnelles.
- CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) : certification créée et délivrée par une branche professionnelle, attestant de la maîtrise des compétences liées à un métier.
- Certificat professionnel : certification délivrée par un organisme de formation, validant des compétences spécifiques à un métier ou un secteur d’activité.
Intérêts pour un centre de formation
Proposer des certifications professionnelles présente de nombreux avantages pour un centre de formation :
- Reconnaissance sur le marché du travail : les certifications professionnelles sont recherchées par les employeurs et valorisent les compétences des apprenants.
- Gage de qualité de la formation : l’inscription au RNCP atteste de la qualité et de la pertinence des formations proposées.
- Éligibilité au financement : les certifications professionnelles ouvrent droit à des financements spécifiques (CPF, contrats de professionnalisation, etc.).
- Attractivité pour les apprenants : les certifications professionnelles sont un critère de choix important pour les apprenants, soucieux de leur employabilité.
D’après une enquête de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle), 85% des organismes de formation proposant des certifications professionnelles constatent une augmentation de leur attractivité et de leur chiffre d’affaires.
Pour en savoir plus sur les différents organismes délivrant des certifications professionnelles et leurs spécificités, consultez notre guide sur les différents organismes de formation.
Les diplômes d’État
Les diplômes d’État sont des certifications nationales délivrées par les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, qui sanctionnent un niveau de formation et de qualification reconnu sur l’ensemble du territoire.
Ils couvrent un large spectre de domaines et de niveaux, allant du CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) au master, en passant par le baccalauréat professionnel, le BTS (Brevet de Technicien Supérieur) ou encore la licence professionnelle.
Selon les chiffres du Ministère de l’Éducation nationale, plus de 1,5 million de diplômes d’État sont délivrés chaque année en France, attestant de leur importance dans le paysage de la formation initiale et continue.
Caractéristiques et valeur des diplômes d’État
Les diplômes d’État présentent plusieurs caractéristiques clés qui en font des certifications recherchées et valorisées sur le marché du travail :
- Reconnaissance nationale : ils sanctionnent un niveau de formation et de qualification reconnu nationalement, garantissant ainsi une uniformité et une lisibilité des compétences acquises sur l’ensemble du territoire.
- Adéquation avec les besoins du marché : ils sont élaborés en concertation avec les professionnels et les partenaires sociaux, assurant ainsi leur pertinence pour les employeurs.
- Perspectives d’évolution : ils ouvrent droit à des poursuites d’études et à des débouchés professionnels identifiés, offrant ainsi des perspectives d’évolution et de progression aux titulaires.
- Inscription au RNCP : ils sont inscrits au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), garantissant leur valeur et leur reconnaissance par les acteurs de la formation et de l’emploi.
Les titulaires d’un diplôme d’État ont un taux d’emploi supérieur de 10 points à celui des non-diplômés, confirmant ainsi leur efficacité en termes d’insertion professionnelle.
Principaux diplômes d’État recherchés
Parmi les diplômes d’État les plus demandés, on peut citer plusieurs exemples emblématiques, couvrant différents niveaux et domaines de formation :
- CAP et BEP : diplômes de niveau 3 (ancien niveau V) qui sanctionnent une qualification d’ouvrier ou d’employé qualifié dans des secteurs variés (industrie, bâtiment, commerce, services).
- Baccalauréat professionnel : diplôme de niveau 4 (ancien niveau IV) qui prépare à l’entrée dans la vie active ou à la poursuite d’études supérieures (mécanique, électrotechnique, commerce, gestion).
- BTS et DUT : diplômes de niveau 5 (ancien niveau III) qui sanctionnent une qualification de technicien supérieur dans des spécialités industrielles, commerciales ou de services.
- Licence professionnelle : diplôme de niveau 6 (ancien niveau II) qui prépare à une insertion professionnelle directe ou à une poursuite d’études (informatique, management, communication, environnement).
- Master : diplôme de niveau 7 (ancien niveau I) qui sanctionne une formation approfondie dans un domaine spécialisé (ingénierie, droit, finance, ressources humaines).
Selon les chiffres du Ministère de l’Enseignement supérieur, près de 500 000 diplômes de BTS et de licence professionnelle sont délivrés chaque année, illustrant leur attractivité auprès des étudiants et des employeurs.
Importance des diplômes d’État pour certains secteurs réglementés
Les diplômes d’État revêtent une importance particulière pour certains secteurs réglementés, où ils sont obligatoires pour exercer les professions concernées :
- Santé : diplômes d’infirmier, de pharmacien, de médecin, de sage-femme, indispensables pour travailler dans les établissements de soins.
- Social : diplômes d’assistant de service social, d’éducateur spécialisé, de conseiller en économie sociale et familiale, requis pour exercer les métiers correspondants.
- Enseignement : diplômes de professeur des écoles, de professeur des lycées et collèges, de conseiller principal d’éducation, incontournables pour enseigner.
- Juridique : diplômes d’avocat, de notaire, d’huissier de justice, nécessaires pour accéder aux professions réglementées du droit.
D’après une étude de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques) publiée en 2021, 80% des emplois dans ces secteurs réglementés sont occupés par des titulaires d’un diplôme d’État, soulignant ainsi leur caractère indispensable pour exercer ces métiers.
Valeur ajoutée pour les centres de formation
Proposer des formations préparant à des diplômes d’État représente une valeur ajoutée indéniable pour les centres de formation :
- Gage de qualité et de crédibilité : les diplômes d’État attestent de la qualité des formations dispensées et renforcent la crédibilité des centres auprès des apprenants et des employeurs.
- Attractivité et différenciation : les diplômes d’État permettent aux centres de se démarquer sur le marché et d’attirer des apprenants soucieux de leur employabilité.
- Financement et partenariats : les formations préparant à des diplômes d’État ouvrent droit à des financements spécifiques (Régions, Pôle emploi, OPCO) et favorisent les partenariats avec les acteurs de l’emploi et de la formation.
- Insertion professionnelle des apprenants : les diplômes d’État offrent des débouchés identifiés et des perspectives d’emploi attractives, facilitant ainsi l’insertion professionnelle des apprenants.
Selon une enquête de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) menée en 2022, 75% des centres de formation proposant des diplômes d’État constatent une hausse de leur activité et de leur chiffre d’affaires, confirmant ainsi leur intérêt stratégique.
Les certifications sectorielles
Les certifications sectorielles sont des certifications spécifiques à un secteur d’activité, délivrées par des organismes professionnels ou des branches.
Elles attestent de compétences techniques et professionnelles propres à un métier ou à un domaine d’activité, et sont élaborées en concertation avec les entreprises et les acteurs du secteur.
Selon France Compétences, l‘autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage, plus de 500 certifications sectorielles sont enregistrées au Répertoire Spécifique (RS) en 2023, témoignant de leur importance dans le paysage de la formation professionnelle.
Spécificités des certifications sectorielles
Les certifications sectorielles présentent plusieurs spécificités qui les distinguent des autres types de certifications :
- Compétences techniques et professionnelles : elles attestent de compétences spécifiques à un métier ou à un domaine d’activité, acquises dans un contexte professionnel.
- Élaboration par les professionnels du secteur : elles sont créées et délivrées par des organismes professionnels ou des branches, en fonction des besoins et des évolutions du métier.
- Forte valeur sur le marché du travail : elles sont reconnues et recherchées par les entreprises du secteur, qui y voient un gage de compétences et d’opérationnalité.
- Obligation pour certains métiers réglementés : dans certains secteurs, comme la sécurité ou la santé, elles peuvent être obligatoires pour exercer certains métiers réglementés.
D’après une étude de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques) publiée en 2022, 70% des employeurs considèrent les certifications sectorielles comme un critère important dans le recrutement, soulignant ainsi leur valeur sur le marché du travail.
Exemples de secteurs proposant des certifications
De nombreux secteurs d’activité proposent des certifications spécifiques, adaptées aux métiers et aux compétences recherchées. Parmi les plus dynamiques, on peut citer :
- Bâtiment : certificats d’aptitude professionnelle (CAP), titres professionnels, certificats de qualification professionnelle (CQP), attestant de compétences techniques et réglementaires.
- Hôtellerie-restauration : certificats de compétences professionnelles (CCP), brevets professionnels, mentions complémentaires, sanctionnant des compétences opérationnelles et de service.
- Informatique : certifications éditeurs (Microsoft, Cisco, Oracle), certifications métiers (ITIL, PRINCE2, SCRUM), validant des compétences technologiques et méthodologiques.
- Sécurité : certificats de qualification professionnelle des métiers de la sécurité (CQP APS, CQP AESA), obligatoires pour exercer dans le secteur de la sécurité privée.
- Santé : diplômes d’État (DE), diplômes universitaires (DU), certificats de capacité, indispensables pour exercer les professions réglementées de la santé.
Selon les chiffres de la FFB (Fédération Française du Bâtiment), plus de 100 000 certifications sectorielles sont délivrées chaque année dans le bâtiment, illustrant le dynamisme de ce secteur en matière de formation et de certification.
Intérêt des certifications sectorielles pour les apprenants
Pour les apprenants, les certifications sectorielles présentent de nombreux intérêts en termes de spécialisation et d’employabilité :
- Acquisition d’une expertise reconnue : elles permettent de développer des compétences pointues et recherchées dans un secteur d’activité, renforçant ainsi la valeur professionnelle des apprenants.
- Perspectives d’emploi ciblées : elles offrent des débouchés spécifiques et des opportunités de carrière dans le secteur concerné, facilitant ainsi l’insertion professionnelle.
- Réponse aux besoins des entreprises : elles attestent de compétences opérationnelles et adaptées aux attentes des employeurs, favorisant ainsi l’adéquation entre la formation et l’emploi.
- Possibilité de spécialisation et d’évolution : elles permettent aux apprenants de se spécialiser dans un domaine d’expertise et d’évoluer ensuite vers des fonctions plus qualifiées ou d’encadrement.
85% des apprenants ayant obtenu une certification sectorielle estiment qu’elle a facilité leur insertion professionnelle et leur évolution de carrière.
Intérêt des certifications sectorielles pour les centres de formation
Pour les centres de formation, proposer des certifications sectorielles représente également de nombreux avantages :
- Positionnement comme acteur de référence : les certifications sectorielles permettent aux centres de formation de se positionner comme des experts dans un secteur d’activité et de se démarquer de la concurrence.
- Partenariats avec les entreprises : elles favorisent les relations avec les entreprises du secteur, qui peuvent devenir des partenaires privilégiés pour l’alternance, les stages ou les débouchés.
- Amélioration de l’employabilité des apprenants : en proposant des certifications recherchées par les entreprises, les centres de formation renforcent l’employabilité de leurs apprenants et leur réputation sur le marché.
- Développement de l’offre de formation : les certifications sectorielles permettent aux centres de formation d’enrichir leur offre et de proposer des parcours de formation adaptés aux besoins des entreprises et des apprenants.
D’après une enquête de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) publiée en 2022, 80% des centres de formation proposant des certifications sectorielles constatent une amélioration de leur placement et de leur réputation dans le secteur, confirmant ainsi leur intérêt stratégique.
Comparatif des différents types de certifications
Pour choisir les certifications les plus adaptées à votre offre de formation, il est essentiel de comprendre les principales caractéristiques de chaque type de certification.
En effet, les certifications professionnelles, les diplômes d’État et les certifications sectorielles présentent des différences notables en termes d’organisme certificateur, de niveau de reconnaissance, de durée de validité et d’exemples.
Selon une étude de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) publiée en 2022, 60% des centres de formation proposent au moins deux types de certifications différents, illustrant ainsi la nécessité de bien comprendre leurs spécificités pour construire une offre de formation cohérente et attractive.
Tableau récapitulatif des principales caractéristiques
Voici un tableau récapitulatif des principales caractéristiques des certifications professionnelles, des diplômes d’État et des certifications sectorielles :
Type de certification | Organisme certificateur | Niveau de reconnaissance | Durée de validité | Exemples |
---|---|---|---|---|
Certifications professionnelles | Ministères, branches professionnelles, organismes de formation | RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) | Variable (généralement 3 à 5 ans) | Titre professionnel, CQP, Certificat professionnel |
Diplômes d’État | Ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur | National | Illimitée | CAP, Bac professionnel, BTS, Licence professionnelle, Master |
Certifications sectorielles | Organismes professionnels, branches professionnelles | Sectorielle | Variable (généralement 3 à 5 ans) | Certifications métiers, certifications éditeurs, CQP |
Ce tableau comparatif met en évidence les différences entre les trois principaux types de certifications, permettant ainsi aux centres de formation de mieux comprendre leurs spécificités et de les intégrer de manière pertinente dans leur offre de formation.
Données chiffrées sur la répartition des certifications
D’après les chiffres de France Compétences, l’autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage, les certifications professionnelles représentent 50% des certifications enregistrées au RNCP, les diplômes d’État 30% et les certifications sectorielles 20%.
Cette répartition illustre la diversité des certifications disponibles et la nécessité pour les centres de formation de proposer une offre variée et adaptée aux besoins des apprenants et des entreprises.
En effet, chaque type de certification répond à des enjeux spécifiques en termes de reconnaissance, de durée de validité et de débouchés professionnels, permettant ainsi aux centres de formation de construire des parcours de formation cohérents et attractifs.
Nos conseils pour bien choisir votre certification
Choisir la bonne certification est une décision stratégique pour votre centre de formation, qui aura un impact direct sur votre attractivité, votre crédibilité et votre rentabilité.
En effet, selon une étude de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) publiée en 2022, 75% des centres de formation considèrent que le choix de la certification a un impact significatif sur leur activité, que ce soit en termes de nombre d’apprenants, de partenariats avec les entreprises ou de chiffre d’affaires.
Il est donc essentiel de suivre une démarche structurée et collaborative pour identifier la certification la plus adaptée à votre offre de formation et aux besoins de vos clients.
Voici nos conseils pour éclairer votre choix de certification :
- Listez et comparez les certifications existantes dans votre secteur
- Identifiez les certifications reconnues et demandées par les entreprises de votre secteur, en vous appuyant sur des études de marché, des enquêtes auprès des employeurs ou des échanges avec vos partenaires.
- Comparez leurs caractéristiques (organisme certificateur, niveau de reconnaissance, durée de validité, exemples), en vous référant aux fiches descriptives des certifications ou aux sites web des organismes certificateurs.
- Évaluez leur adéquation avec votre offre de formation et les besoins de vos apprenants, en vérifiant les prérequis, les objectifs pédagogiques et les débouchés professionnels associés à chaque certification.
- Évaluez les avantages de chaque certification
- Analysez la reconnaissance et la notoriété de chaque certification auprès des entreprises et des apprenants, en vous appuyant sur des classements, des témoignages ou des enquêtes de satisfaction.
- Identifiez les avantages en termes d’employabilité et de perspectives de carrière pour vos apprenants, en vérifiant les taux d’insertion professionnelle, les niveaux de rémunération ou les possibilités d’évolution associés à chaque certification.
- Évaluez les bénéfices pour votre centre (attractivité, différenciation, partenariats), en estimant les gains potentiels en termes d’image, de positionnement ou de relations avec les entreprises et les financeurs.
- Vérifiez les modalités et le coût d’obtention
- Renseignez-vous sur les modalités d’obtention de chaque certification (audit, durée, prérequis), en contactant les organismes certificateurs ou en consultant leurs cahiers des charges.
- Évaluez le coût d’obtention (frais d’inscription, d’audit, de formation des intervenants), en établissant un budget prévisionnel intégrant l’ensemble des dépenses liées à la certification.
- Vérifiez les possibilités de financement (OPCO, Région, Pôle emploi), en identifiant les dispositifs et les critères d’éligibilité pour chaque certification.
- Échangez avec votre équipe et vos clients pour valider votre choix
- Présentez les certifications présélectionnées à votre équipe pédagogique et administrative, en organisant des réunions d’information et d’échange pour recueillir leur avis et leurs suggestions.
- Recueillez leur avis sur la faisabilité, la pertinence et l’intérêt de chaque certification, en évaluant les impacts sur leur activité, leurs compétences et leur motivation.
- Interrogez vos clients (entreprises, apprenants) sur leurs besoins et leurs préférences en matière de certification, en réalisant des enquêtes, des entretiens ou des focus groups pour valider votre choix.
- Définissez un plan d’action pour déployer la certification retenue
- Établissez un calendrier de déploiement (inscription, audit, formation des intervenants), en fixant des échéances réalistes et en identifiant les étapes clés du processus.
- Identifiez les ressources nécessaires (budget, équipe projet, outils), en vous assurant de disposer des moyens humains, financiers et matériels pour mener à bien le déploiement de la certification.
- Communiquez en interne et en externe sur la nouvelle certification proposée, en élaborant un plan de communication visant à informer et à mobiliser l’ensemble des parties prenantes (équipe, apprenants, entreprises, partenaires).
80% des centres de formation ayant suivi une démarche structurée pour choisir leur certification ont constaté une hausse significative de leur activité et de leur rentabilité, avec une augmentation moyenne de 15% du nombre d’apprenants et de 20% du chiffre d’affaires.
Ces résultats témoignent de l’importance d’une réflexion approfondie et d’une méthodologie rigoureuse dans le choix d’une certification, qui ne doit pas être laissé au hasard ou à l’intuition.
FAQ
Les principaux types de certifications disponibles pour un centre de formation sont les certifications professionnelles, les diplômes d’État et les certifications sectorielles.
La différence entre une certification professionnelle et un diplôme d’État est que la certification professionnelle atteste de compétences professionnelles spécifiques et est délivrée par des organismes habilités, après une évaluation des acquis de l’expérience ou une formation. Un diplôme d’État sanctionne un niveau de formation générale et technologique, et est délivré par les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, après un parcours de formation initiale ou continue.
Les avantages pour un centre de formation de proposer des certifications sectorielles sont : la possibilité de se spécialiser dans un domaine d’activité spécifique et de répondre aux besoins particuliers des entreprises et des apprenants de ce secteur. Elles renforcent la crédibilité et l’attractivité du centre en attestant de son expertise et de sa connaissance des enjeux et des compétences clés du secteur concerné, et en facilitant l’insertion professionnelle des apprenants.
Pour choisir la certification la plus adaptée à son offre de formation, il faut d’abord lister et comparer les certifications existantes dans son secteur d’activité, en étudiant leurs caractéristiques, leurs modalités d’obtention et leur reconnaissance par les entreprises et les apprenants. Il est également important d’évaluer les avantages de chaque certification en termes de valeur ajoutée pour le centre, d’employabilité pour les apprenants et de réponse aux besoins des entreprises, ainsi que les coûts et les contraintes liés à leur obtention et à leur déploiement.
Oui, il est nécessaire d’impliquer son équipe et ses clients dans le choix d’une certification. Leur avis et leurs retours permettent de valider la pertinence et l’intérêt de la certification retenue, d’anticiper les éventuelles difficultés ou résistances, et d’ajuster l’offre de formation en fonction des besoins et des attentes réels.
Les étapes clés pour déployer une nouvelle certification sont : définir un calendrier de déploiement précis et réaliste, identifier les ressources humaines, financières et matérielles nécessaires, et communiquer en interne et en externe sur les enjeux et les bénéfices de la certification. Il est également important de prévoir des actions d’accompagnement et de formation pour les équipes pédagogiques et administratives, ainsi qu’un dispositif de suivi et d’évaluation pour mesurer les résultats et les impacts de la certification.
Pour approfondir
👉 Qu’est-ce que France Travail ?
👉 Qu’est-ce que la fédération Acteur de la Compétence ?
👉 Comment les Chambres de Commerces et de l’Industrie forment les français ?
👉 Qu’est-ce que l’AFPA ?
👉 Qu’est-ce que GRETA ?
👉 Qu’est-ce-que le CNAM ?
👉 Qu’est-ce-que le CNED ?
👉 Devenir formateur indépendant : notre guide
👉 10 organismes de formations privées
👉 10 organismes de formations à distance
👉 Critères pour choisir le meilleur centre de formation
👉 Comment trouver un organisme de formation qui est finançable par CPF ?
👉 Top 10 des meilleurs organismes de formation en France
👉 Comment créer son propre organisme de formation ?
👉 Qu’est-ce que la CMA ?