Nous recommandons nos formations de manière indépendante. Des commissions peuvent être perçues via nos liens. Plus d’infos sur notre processus de sélections ici.

Quelles sont les formations les plus demandées en France ?

Sommaire
Dans un contexte économique en constante évolution, choisir la bonne formation est crucial pour s’insérer durablement sur le marché du travail. 

Cet article dresse un panorama des filières les plus porteuses en France, en analysant les taux d’insertion, les salaires et les perspectives de recrutement dans chaque secteur. 

Nous verrons que les écoles d’ingénieurs, les masters spécialisés et les formations en informatique, environnement et santé offrent les meilleures opportunités. Les établissements d’enseignement supérieur s’adaptent à ces tendances en proposant des cursus professionnalisants, en lien étroit avec les entreprises.

  • L’informatique, le numérique, l’ingénierie, la santé, le médical, le commerce et marketing sont les domaines d’études les plus porteurs en France
  • Les entreprises recherchent le plus les profils qui ont des compétences techniques, disposent softs skills et ont la maitrise des outils digitaux

Les domaines d’études les plus porteurs en France

DOMAINES D’ÉTUDES LES PLUS PORTEURS EN FRANCE

Les secteurs offrant les meilleures perspectives d’emploi et de carrière en France sont :

Informatique et numérique

Avec la digitalisation croissante de l’économie, les métiers du web, de la data et de la cybersécurité sont en plein essor. Les entreprises recherchent des développeurs, des data scientists, des experts en cybersécurité pour créer et sécuriser leurs outils digitaux.

Ingénierie et R&D

L’innovation technologique et la transition énergétique créent une forte demande d’ingénieurs dans des domaines variés (aéronautique, automobile, énergie…). Les ingénieurs sont au cœur des grands défis industriels actuels : développement de véhicules électriques, d’énergies renouvelables, de matériaux innovants…

Santé et médical

Le vieillissement de la population et les progrès de la médecine entraînent des besoins importants en personnel soignant et en chercheurs. Médecins, infirmiers, pharmaciens, chercheurs en biotechnologies… Les professionnels de santé sont très demandés.

Au total, le cursus d’études le plus demandé en 2023 était le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS), qui est une formation permettant d’accéder aux études de médecine et de santé. Les études de droit étaient la quatrième filière la plus demandée.

Commerce et marketing

Dans un contexte de concurrence accrue, les entreprises recherchent des profils capables de développer leurs ventes et leur image de marque. Les métiers du commerce et du marketing évoluent avec la digitalisation : e-commerce, marketing digital, community management…

Environnement et développement durable

Face à l’urgence climatique, les métiers liés à la protection de l’environnement et à l’économie circulaire ont le vent en poupe. Les entreprises et collectivités recherchent des experts en efficacité énergétique, en gestion des déchets, en biodiversité…

Ces domaines dynamiques, portés par des transformations sociétales et technologiques majeures, sont très recherchés par les employeurs français. Ils offrent des perspectives de carrière variées et durables.

Les formations universitaires qui vous garantissent le plus un emploi une fois diplomé

FORMATIONS UNIVERSITAIRES QUI VOUS GARANTISSENT LE PLUS UN EMPLOI

Au niveau de l’enseignement supérieur français, les cursus les plus demandés sont :

Les écoles d’ingénieurs

Les écoles d’ingénieurs forment des profils techniques de haut niveau, très demandés dans l’industrie et les services. Les élèves-ingénieurs acquièrent de solides compétences scientifiques et techniques, ainsi qu’une bonne connaissance du monde de l’entreprise grâce aux stages et projets.

Les Écoles de commerce

Les écoles de commerce préparent aux fonctions managériales et commerciales, avec une forte ouverture internationale. Les étudiants développent des compétences en stratégie, marketing, finance, management… Ils effectuent de nombreux stages et partent souvent en échange académique à l’étranger.

Les Masters spécialisés

Les Masters spécialisés (finance, data science, marketing…) de niveau bac+5, ils apportent une expertise pointue et une excellente connaissance des entreprises. Les étudiants approfondissent leur domaine de prédilection et réalisent souvent une alternance ou un stage long.

Les Licences professionnelles

Accessible un an après un bac+2, les Licences professionnelles permettent une entrée directe sur le marché du travail. Les étudiants se spécialisent dans un métier et alternent cours théoriques et périodes en entreprise.

Les DUT et BTS dans les filières techniques

Les DUT et BTS dans les filières techniques, des diplômes en 2 ou 3 ans forment des techniciens rapidement opérationnels. Les étudiants acquièrent des compétences techniques pointues et multiplient les mises en situation professionnelle.

La formation professionnelle est donc caractérisée par une forte dispersion de l’offre de formation professionnelle liée au très grand nombre d’organismes déclarant une activité chaque année mais dans le même temps par une forte concentration si l’on se réfère à la répartition financière.

Grâce à leur adéquation avec les besoins des entreprises, ces formations offrent d’excellentes perspectives d’embauche et de carrière. Elles combinent savoirs théoriques, compétences pratiques et expériences de terrain pour favoriser l’employabilité de leurs diplômés.

Les compétences recherchées par les employeurs

COMPÉTENCES RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Dans sa généralité, les employeurs français valorisent particulièrement les aptitudes suivantes :

Les compétences techniques

Tout d’abord, les compétences techniques spécifiques à chaque métier sont essentielles. Elles sont acquises lors des formations spécialisées comme les écoles d’ingénieurs ou les masters. Par exemple, un développeur web doit maîtriser les langages de programmation (JavaScript, PHP…), les frameworks (React, Angular…), les outils de versionning (Git…). Un comptable doit connaître les normes comptables (PCG, IFRS…), les logiciels de gestion (SAP, Sage…), les procédures fiscales… Plus le diplômé possède de compétences techniques solides, plus il sera rapidement opérationnel.

Les soft skills

Ensuite, les soft skills telles que la communication, le travail d’équipe et l’adaptabilité sont très appréciées. Les formations en commerce et management permettent de développer ces compétences relationnelles et comportementales. Savoir communiquer efficacement (à l’oral, à l’écrit, en réunion…), gérer un projet en groupe (planification, coordination, délégation…), faire preuve de résilience (gestion du stress, agilité, rebond…) sont des atouts clés pour réussir dans le monde professionnel. Les employeurs recherchent des personnalités capables de s’intégrer dans une équipe et de s’adapter aux évolutions.

La maîtrise des outils digitaux

Par ailleurs, la maîtrise des outils digitaux est devenue incontournable, quel que soit le secteur d’activité. Les cursus en informatique et numérique préparent les étudiants à utiliser et concevoir ces technologies : bases de données (SQL, NoSQL…), outils collaboratifs (Slack, Teams…), intelligence artificielle (machine learning, deep learning…). Mais toutes les formations intègrent désormais des enseignements sur le digital pour familiariser les étudiants avec ces outils. Maîtriser les

L’employabilité des diplômés des formations les plus demandées

Les formations les plus demandées en France offrent d’excellents taux d’insertion professionnelle et des salaires attractifs.

82 % des jeunes diplômés de niveau Bac +5 et plus de la promotion 2020 étaient en emploi 12 mois après l’obtention de leur diplôme, soit un niveau proche du niveau d’avant crise (85 %).

Voici un tableau comparatif des taux d’insertion et des salaires moyens pour les principales formations :

FormationTaux d’insertion à 6 moisSalaire annuel brut moyen
Écoles d’ingénieurs92%42 000 €
Écoles de commerce87%38 000 €
Masters spécialisés93%36 000 €
Licences professionnelles90%28 000 €
DUT/BTS90%26 000 €
Tableau comparatif des taux d’insertion et des salaires moyens pour les principales formations

Ces excellents résultats s’expliquent par l’adéquation entre les programmes de ces formations et les besoins des entreprises. Les écoles et universités collaborent étroitement avec les professionnels pour adapter leurs cursus aux évolutions des métiers et des compétences.

Les étudiants bénéficient ainsi d’enseignements ancrés dans la réalité du monde du travail, dispensés par des intervenants issus de l’entreprise. Ils réalisent de nombreux stages et projets en situation professionnelle, ce qui leur permet de développer des compétences immédiatement opérationnelles.

De plus, les services carrières des établissements tissent des liens forts avec les recruteurs et accompagnent individuellement les étudiants dans leur recherche d’emploi. Grâce à ce suivi personnalisé, les jeunes diplômés trouvent rapidement un poste en adéquation avec leur projet professionnel.

Enfin, la sélectivité de ces formations, qui recrutent les meilleurs profils à l’entrée, est un gage de qualité pour les employeurs. Les diplômés sont reconnus pour leur haut niveau de qualification et leur potentiel d’évolution.

Adéquation entre l’offre et la demande de diplômés

Globalement, le nombre de diplômés dans les filières les plus demandées correspond bien aux besoins des entreprises.

Les établissements d’enseignement supérieur s’efforcent en effet d’ajuster leurs flux en fonction des perspectives d’emploi dans chaque secteur. Ils ouvrent davantage de places dans les formations qui offrent les meilleurs débouchés, et inversement.

Cependant, il existe quelques déséquilibres :

  • Dans l’informatique, la forte croissance des besoins crée une pénurie de certains profils, comme les développeurs et les data scientists. Pour répondre à cette tension, les écoles d’ingénieurs et d’informatique augmentent leurs effectifs et créent de nouveaux cursus spécialisés.
  • À l’inverse, dans les filières littéraires et sciences humaines, le nombre de diplômés est parfois supérieur aux débouchés. Face à ce constat, les universités développent les doubles cursus associant ces disciplines à des formations plus professionnalisantes (commerce, communication, droit…). Elles renforcent aussi les modules d’orientation et d’accompagnement des étudiants.
  • Dans certains secteurs comme la santé ou l’éducation, les besoins sont importants mais les numerus clausus et les concours limitent le nombre de diplômés. Les pouvoirs publics s’efforcent d’augmenter progressivement le nombre de places dans ces filières, tout en maintenant un haut niveau d’exigence.

Pour répondre à ces enjeux, les acteurs de l’enseignement supérieur et les décideurs publics doivent analyser finement l’évolution des métiers et anticiper les compétences de demain. Cela passe par un dialogue constant avec le monde économique, via des observatoires des métiers, des enquêtes auprès des recruteurs, des forums entreprises…

L’adéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché du travail est un défi permanent pour garantir une bonne employabilité des diplômés. C’est un facteur clé pour la compétitivité des entreprises et le dynamisme de l’économie française. Un pilotage fin et réactif du système d’enseignement supérieur est nécessaire pour relever ce défi.

Les tendances futures du marché de l’emploi

Le marché du travail français connaît de profondes mutations sous l’effet des transitions numérique et écologique.

Voici les principaux secteurs porteurs identifiés :

Le numérique et l’intelligence artificielle

Avec la digitalisation croissante de l’économie, les besoins en experts informatiques vont continuer à exploser. Les métiers de développeur, data scientist, cybersécurité expert ou encore cloud architect seront particulièrement prisés.

La transition énergétique et l’environnement

La lutte contre le changement climatique nécessite de repenser nos modes de production et de consommation. Les entreprises et les collectivités auront besoin de professionnels capables de concevoir et mettre en œuvre des stratégies bas-carbone. Les métiers de l’efficacité énergétique (audit énergétique, rénovation des bâtiments…), des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrogène…) et de l’économie circulaire (éco-conception, recyclage, réemploi…) seront très recherchés.

La santé et les services à la personne

Avec le vieillissement de la population, les besoins en personnel médical et paramédical vont fortement augmenter. Il faudra davantage de médecins, d’infirmiers, d’aides-soignants pour prendre en charge une population plus âgée et dépendante. Le développement de la e-santé (télémédecine, suivi à distance des patients…) créera aussi de nouveaux métiers à l’interface du soin et des technologies.

Pour répondre à ces évolutions, plusieurs types de formations seront particulièrement pertinents :

  • Les cursus en informatique et data science, pour former les talents du numérique : écoles d’ingénieurs spécialisées (Epitech, EPITA, 42…), masters en intelligence artificielle, licences pro en cybersécurité… Ces formations devront intégrer les dernières avancées technologiques (big data, réalité virtuelle, blockchain…) et favoriser une approche par projets, au plus près des besoins des entreprises.
  • Les formations en environnement et développement durable, pour accompagner la transition écologique : masters en énergies renouvelables, licences pro en éco-conception, BUT en génie thermique… Elles devront adopter une approche systémique, mêlant sciences de l’ingénieur et sciences humaines, pour appréhender la complexité des enjeux environnementaux. L’accent sera mis sur les pédagogies actives (learning by doing) et les partenariats avec les acteurs de la transition (entreprises, associations, collectivités…).
  • Les études de santé, pour répondre aux besoins croissants de la population : médecine, pharmacie, kinésithérapie, aide-soignant… Elles devront s’ouvrir à de nouveaux profils, en proposant des passerelles depuis d’autres filières, et intégrer les enjeux du numérique (e-santé, analyse des données de santé…).
  • Les formations en management et gestion de projet, pour piloter ces transformations dans les entreprises : écoles de commerce, masters en management de l’innovation, licences pro en gestion de projet… Elles devront développer les “soft skills” des étudiants (créativité, agilité, leadership…) et les sensibiliser aux enjeux RSE (responsabilité sociétale des entreprises). 

Pour anticiper ces évolutions, les établissements d’enseignement supérieur devront faire preuve d’agilité et d’innovation pédagogique. Cela passera par le développement de nouvelles formations hybrides, mêlant compétences techniques et transversales, en phase avec les besoins émergents des entreprises.

Il s’agira par exemple de créer des doubles cursus “informatique et santé“, “énergie et data science“, “management et développement durable“… pour faire émerger les profils pluridisciplinaires dont l’économie aura besoin. Les partenariats entre écoles d’ingénieurs, écoles de commerce et universités seront essentiels pour construire ces parcours d’avenir.

La formation continue et l’apprentissage tout au long de la vie seront aussi des leviers majeurs d’adaptation. Les salariés et les demandeurs d’emploi devront pouvoir se former en continu aux nouvelles technologies et aux nouveaux modèles d’affaires. Le déploiement du compte personnel de formation (CPF) et la loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel vont dans ce sens, en donnant plus d’autonomie aux individus dans la construction de leur parcours.

Enfin, l’orientation des jeunes sera clé pour les attirer vers ces filières d’avenir. Dès le collège et le lycée, il faudra leur faire découvrir ces métiers et ces secteurs, en multipliant les initiatives de type “cordées de la réussite”, “stages de 3e”, “journées portes ouvertes”… Les entreprises auront aussi un rôle à jouer, en intervenant dans les établissements scolaires et en accueillant des stagiaires.

L’enjeu est de taille : il s’agit de préparer les talents qui feront la compétitivité et la résilience de notre économie face aux défis du XXIe siècle. Un système de formation adapté aux métiers de demain est une condition clé pour y parvenir. Cela nécessite une mobilisation de tous les acteurs – pouvoirs publics, entreprises, établissements d’enseignement, société civile – pour co-construire les compétences du futur. C’est un défi collectif et passionnant, qui engage l’avenir de notre pays.

Quelques questions que vous pourriez avoir sur “Quelles sont les formations les plus demdandées en France ?

Pour aller plus loin

Image de Rose Eddie
Rose Eddie
Depuis longtemps immergée dans l'univers de la création de contenus, je me spécialise désormais dans la formation. Avec une passion ardente pour les mots et une connaissance approfondie du domaine, je rédige aujourd'hui des articles qui mettent en lumière le rôle crucial de la technologie dans l'apprentissage, la recherche et le choix de formations adaptées à chacun.
Autres articles sur le sujet